samedi 18 février 2012

18 février 2012 : mise à l'eau ratée


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Le plus profond, le plus caché de ses désirs, celui que le quotidien nie avec obstination mais dont l'appel constant est l'acte acharné de sa vie, ce désir est fait pour être entendu.
(Henry Bauchau, Œdipe sur la route)

Ainsi donc, mon voyage est remis aux calendes. Curieusement, pas tragique pour moi. Depuis qu'il était sans cesse retardé, je m'attendais plus ou moins à cette fin, qui n'en est pas une d'ailleurs, puisque je ferai quand même un grand voyage l'hiver prochain, si Dieu me prête vie jusque-là... Et d'ailleurs, comme j'avais déjà déjà pris mon billet pour Tanger, j'y ferai un saut début mars pour découvrir une ville de moi inconnue...
Je vais donc pouvoir voter, bien que je pense de plus en plus la même chose que Georges Perros : "Laisser croire, se laisser croire qu'on va être représenté par un élu, pour lequel auront voté des milliers de semblables aussi peu bavards – sauf dans les cafés – c'est aberrant". Donc, je serai là.
Je vais surtout réorganiser mon printemps, en essayant de me familiariser mieux avec Bordeaux, mettre en règle les paperasses liées à mon déménagement et non encore réglées, recevoir quelques amis et prendre du temps pour moi ; puisque je me suis remis à écrire de nouveau abondamment. Car "Le travail dans la solitude et le silence, lorsque, attentif, on est à la recherche d'une perfection, vous confronte au discours intérieur" (Antoine Marcel, Traité de la cabane solitaire). Et il faut que je me fasse, sur ma tour-cargo, cette retraite que je comptais trouver dans mon tour du monde. Ce sera difficile, mais je dois y arriver...


Plus de 14000 visites de mon blogue depuis qu'il existe. Pas mal, non ? Une moyenne de dix visites par jour, en gros, puisque ça doit bien faire bientôt cinq ans que je l'ai débuté.

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